Au commencement, il y eut une explosion est une performance qui entremêle trois récits :
- celui du manuscrit du Bruit des Étoiles, que j’écris en ce moment et qui tente de parler du temps depuis pas mal de temps maintenant.
- celui de son personnage, Hazel, que le passage du temps rend malade.
- celui des premières minutes de l’univers et de l’image du Big Bang qui continue à nous parvenir aujourd’hui, à travers le Fond Diffus Cosmologique.
La performance explique que le Fond Diffus Cosmologique est le rayonnement fossile de la première lumière. Cette lumière apparaît par exemple sur les télévision en perte de signal. Elle constitue 1% de la neige qui bruisse alors sur l’écran. Aujourd’hui encore, on peut donc regarder la lumière du Big Bang parvenir jusqu’à nous.
L’installation au mur, derrière la performance, est une image de 1m x 1m de ce bruit blanc télévisuel, découpée en 100 fragments de 10cm x 10cm. Chacun·e est libre de se servir d’un de ces fragments et, en emportant 1% de l’image, de repartir, potentiellement, avec le fantôme du Big Bang.
Cette image contient peut-être : le fantôme du Big Bang. (Fragment de l’installation au mur)
À gauche le Fond Diffus Cosmologique dans le soleil couchant, à droite l’image d’ouverture de la performance d’Alix. Photo : ©Mathilde Vaillant
Captation : ©Alisson Schmitt
Captation : ©Alisson Schmitt
L’installation au mur, accompagnée d’une installation de Carin Klonowski au sol et d’une peinture d’Emmanuel Van der Meulen à droite. Photo : ©Ugo Ballara
La performance.