La vie et le travail.

Ce site est en construction, j'essaye d'y remplir petit à petit le passé tout en y racontant le présent.

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30.06

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Mercredi 2 juillet à 20h, Quentin commence la publication épisodique de Miami = Paradis ! Tout sera mis en ligne chaque semaine sur ce site.

Je suis maxi contente de cette perspective de feuilleton de l’été. J’ai hâte de découvrir Miami = Paradis parce que j’ai vraiment beaucoup ri en lisant Casca la Couronnée, qui est d’ailleurs disponible en intégralité ici, et que j’ai très envie de connaître la suite. Encore avant, il y avait Rivage au rapport, qui n’est pas encore en ligne mais qui ne devrait pas tarder. Avec Miami = Paradis, je crois que ce projet de Quentin sera achevé.

Quentin a décidé de mettre ses livres en ligne pour beaucoup de raisons dont il parle très bien sur son site. Pour résumer, même en étant plublié, il ne touche pas ses droits d’auteur et même s’il touchait ses droits d’auteur les conditions de rémunération des auteurices sont tellement pétées que c’est vraiment très très très très improbable d’en vivre. Alors quitte à ne pas être payé, autant être quand même lu. Voilà un article dans lequel il explique ça :

Pour contourner le problème, je pense proposer l’intégralité de mes romans gratuitement par le biais de mon menu à droite. Je vais concevoir une page html pour chaque livre, avec un fichier PDF pour les télécharger. Je ne vais pas trop me faire chier avec les epub pour cette fois, vous ne m’en voudrez pas.
Quand je toucherai à nouveau mes droits d’auteur, je redirigerai vers les exemplaires à vendre en librairie. C’est un bon compromis je trouve : vous avez accès à une partie de mon travail sans payer, ce qui n’est pas grave puisque de toute façon je ne suis pas payé (rires), et moi mes livres circulent sous une certaine forme loin des logiques marchandes qui me desservent.
Je vais essayer de faire les choses bien pour que ce soit confortable à lire sur un écran, promis.
C’est complètement en dehors des limites des contrats, on est d’accord, mais je vais vous faire une confidence : on est déjà en dehors des contrats depuis 2022. Je ne le fais pas par vengeance, je cherche juste à avoir encore un peu mon mot à dire sur ce qui m’arrive.
Et si quelqu’un a la bonté d’âme de me verser 1000 € parce qu’il aime mon travail, je n’aurai même plus besoin de les réclamer à mon éditeur. Il y a toujours une solution : il suffit de demander.
Je ne suis pas obligé de subir toute ma vie.
La porte de sortie a la même forme que toutes les autres portes, et elle s’ouvre de la même manière.

Bref, go lire Miami = Paradis mercredi soir, ça va être génial.

4.06

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Pierrick m’a montré une nouvelle image pour ma collection :

France Travail Peinture - indisponible

Ça me permet de mettre un lien ici vers la chaîne Twitch de France Travail Peinture.

On y valide des heures en toute tranquillité. En plus, il y a des invité·es.

13.03

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La designeuse Julie Blanc a encore participé à un projet de boss.

J’aimerais la rencontrer un jour pour lui dire “J’aime beaucoup ce que vous faites”.

12.02

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Si je tenais encore à jour Pour l’instant, c’est provisoire, j’y aurais ajouté ces passages du Livre de la Bathysphère :

[Beebe] se dit que les connaissances ne viennent pas de ce qu’on regarde en face, mais plutôt de ce qu’on perçoit partiellement à la périphérie. C’est ce qu’il appelle le « regard oblique ».1

« Tous ces mots tapés à la machine […]. Pourtant, je ne donne pas plus l’idée de ce qui s’est réellement passé que si j’avais tenté de décrire un paon, une opale ou un coucher de soleil à quelqu’un qui n’en aurait jamais vu. »

Beebe voit ce défaut d’articulation – la non-transférabilité de l’expérience – comme le « prix à payer pour s’être propulsé dans de nouvelles dimensions ».2

J’aurais catégorisé ces deux passages dans “La Cinquième Dimension”.

Je note “regard oblique” dans mon lexique des mots utilisés par d’autres pour l’espace-entre.

  1. Le Livre de la Bathypshère, Brad Fox, Éditions du sous-sol, 2024, Paris, p. 121. 

  2. Ibid., p. 192. 

2.02

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Je joue à The Rootrees are dead. C’est un jeu qui a été d’abord réalisé par Jeremy Johnston pour une gamejam. Robin Ward (Evil Trout) est tombé sur la version gratuite sur itch.io et a proposé à Jeremy Johnston de le reprogrammer pour en faire une version officielle qui est disponible sur Steam depuis janvier 2025.

C’est un jeu très bien. Il faut recomposer l’arbre généalogique de la famille Roottree sur cinq générations après la mort de cinq de leurs membres dans un accident d’avion. Je le conseille à tout le monde.

Mais surtout je suis tombée sur ce très bon article de Robin Ward qui détaille tout son processus de développement sur Godot. Je le conseille aussi à tout le monde.

21.01

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Je joue à Lorelei and the Laser Eyes1 je joue je ne peux pas m’arrêter de jouer avant d’avoir résolu toutes les énigmes ce sont des énigmes très satisfaisantes elles te font croire que tu es un crack en énigmes je les résous une par une je suis un crack il faut que je joue tout d’un coup sinon quand je peux jouer et que je ne joue pas je pense que je pourrais jouer alors pourquoi je ne jouerai pas je joue sur mon canapé je joue dans mon lit je joue sous l’auvent je résous les énigmes avec une seule main en fumant une cigarette quand je ne joue pas je pense aux énigmes ça faisait très longtemps que je n’avais pas joué comme ça je marche dans les couloirs de l’hôtel les textures croustillent dans mes yeux le bruit de mes souliers est très satisfaisant le bruit du glitch de mes lunettes aussi comme les énigmes je les résous toutes jusqu’à la fin je finis le jeu le jeu me dit que j’ai joué 17 heures je n’ai rien vu passer derrière mes yeux lasers.

  1. Même leur site est incroyable. 

16.01

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C’est la soirée C’est l’attention qui compte d’Antoine à la Maipo. Antoine présente son processus de travail. Il nous fait écouter le plus beau poème du monde et nous montre un tableau excel avec tous ses revenus depuis 2016. Il en tire des conclusions avec lesquelles nous sommes d’accord. Il nous montre des projets qui sont aussi beaux que drôles. En très vite dit, ce sont des histoires d’aventures d’amix qui touchent aux failles du monde et chassent l’absurde avec encore plus d’absurde. Il nous parle de la Résidence Continue qu’il devait clôturer après 10 ans et que finalement il continue. La DRAC lui a déjà donné des sous pour la Résidence Continue, parce qu’Antoine leur a expliqué qu’il n’avait pas besoin de résidences pour faire les choses ailleurs mais plutôt de sous pour faire les choses ici. On dirait un hack du système mais en fait c’est comme ça que les choses devraient se passer la plupart du temps. Après on mange de la soupe avec du beurre de cachuètes dedans.

12.01

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Je joue à Mindcop. C’est très bien. C’est une enquête dans une station touristique, il faut mindsurfer les gens pour découvrir leurs secrets cachés. Ça consiste littéralement à faire du surf dans le cerveau des gens. Il y a l’atmosphère de Twin Peaks. Quand il interroge des suspect, des fois Mindcop fait la vague avec ses bras. J’apprends en insérant le lien de la page du jeu dans cet article qu’Andre Gareis a fait ce jeu tout seul, pendant 6 ans. Je n’ai rien à ajouter.

10.01

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Je regarde un échange avec Bernard Friot sur le travail. Ca me rappelle que je peux utiliser le mot emploi. Travail ≠ emploi. Je n’ai plus d’emploi. J’ai du travail.

8.01

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En ce moment je prends des livres au hasard à la médiathèque, ça me fait du bien de découvrir des choses sur lesquelles je ne serai jamais tombée sinon, même si je suis souvent déçue. J’ai pris L’ère de la Supernova de Liu Cixin. C’est l’histoire de la terre après qu’une supernova a provoqué la mort de tous les humains qui ont plus de 13 ans. C’est très mauvais. C’est juste une vraie purge. Mal écrit, mal traduit, mal corrigé, rien à sauver. Comme dans Le Problème à Trois Corps, le gars a pas pu s’empêcher de caler un jeu vidéo alors que je ne pense pas qu’il ait joué à autre chose que Mario Party dans sa vie. Il décrit un monde en réalité virtuelle construit par des enfants en mode Minecraft photoréaliste, je saute les pages après avoir lu une description interminable de montagnes russes géantes, c’est trop pour moi. Après ça, les enfants font les jeux olympiques de la guerre en Antarctique, je ne lis pas non plus la centaine de pages qui décrit chacune des épreuves pétées de combat de char contre char. De toute façon il m’a perdue dès le début quand les enfants garçons ont eu le droit de piloter des avions et d’entretenir des centrales pendant que les enfants filles s’occupaient des crèches et des bébés. Je continue quand même après ça dans une volonté un peu sadique de voir jusqu’où l’auteur va s’enfoncer dans son histoire nulle mais souvent je dois refermer le livre parce que je suis trop énervée.

La blague d'Alix sur Liu Cixin Meilleure note de lecture par Alix