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N° 402 - C’est le DIRE qui importe non le DIT

« Je ne voulais pas livrer le résultat d’une recherche mais écrire cette recherche elle-même en train de s’effectuer, avec ses découvertes à l’état naissant, ses ratés, ses fausses pistes, son élaboration tâtonnante d’une méthode, jamais achevée. Conscient que, « quand tout aura été dit, tout reste encore à dire, toujours tout restera encore à dire » ‒ autrement dit : c’est le DIRE qui importe non le DIT ‒ ce que j’avais écrit m’intéressait beaucoup moins que ce que je pourrai écrire ensuite. Je pense que cela est vrai pour tout écriveur / écrivain. »

André GORZ, Lettre à D.

Juin 2013 - Lien du Post