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03 · Espace & Temps – P-Quod http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage Pour l'instant, c'est provisoire. Thu, 16 Nov 2017 10:17:12 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.3 Planche – Dimension 03 – Temps & Espace http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=511 Mon, 02 Feb 2015 14:32:56 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=511 Planche_Espace&Temps

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La Nuit sera belle http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=751 Mon, 13 Mar 2017 14:00:15 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=751

La Nuit sera belle est la dernière cristallisation de cet échafaudage, qui s’est transformé en roman à part entière aux éditions Actes Sud. On y parle entre autres de pêche, de pages blanches, de quête, de mouettes ou de goélands, de monolithe, de poisson-lune, de cuisine et même de dragons. Il sort le 5 avril 2017.

Le mot de l’éditeur :
Arek, Ivan, Todd C. Douglas : trois amis, toute une nuit, dans un appartement en forme de pagode inversée. Demain, c’est sûr, ils partent enfin en expédition. Quelque part — la destination ne semble pas encore bien arrêtée. En attendant, ils boivent du thé, de la bière, du vin et du whisky mais chaque chose en son temps. Ils tentent d’échapper au but à tout prix. Ils font beaucoup plus que ce qu’ils croient et beaucoup moins que ce qu’ils disent. Mais qu’est-ce que « faire » ? Et qu’est-ce que l’oisiveté (à ne surtout pas confondre avec la paresse) ? Comment trouver le temps et l’espace pour faire sans produire, ou pour chercher sans faire ? Comment se fait-il que l’on ne puisse pas vivre sans que le travail devienne la vie ? Une recherche sans certitude de trouver, est-ce un travail ? Tels sont les thèmes abordés au fil d’une nuit de contagieuse ivresse dans ce premier roman aussi profond que jubilatoire.

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Trilobinding http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=717 Wed, 01 Jun 2016 16:43:57 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=717 ledebut
calsuesmaisfinalementnon
preparation
atlasnemo
degrade
elastoc
titre
laluneetledoigt

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Nanopoussières http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=654 Sun, 08 Nov 2015 09:50:18 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=654 4

Man Ray,
Dust Breeding

« Évidence : les poussières tombent. Comme tout le reste. A la différence de tout le reste, les poussières tombent lentement. Très lentement on le sait et elles tombent d’autant plus lentement qu’elles sont plus petites. De taille micrométrique, soumises au hasard des collisions permanentes avec les molécules de l’air, elles errent longtemps avant que le poids par son action constante ne finisse par les projeter sur une table, un livre, le sol. Une projection de l’espace à trois dimensions sur une surface à deux dimensions après une marche erratique dans l’air. Immédiatement de la physique statistique avec notamment un modèle célèbre connu sous le nom de marche de l’ivrogne (ou marche aléatoire…). »

Lire l’article : Les poussières : des nanos à l’inframince de Marcel Duchamp

(ramassé par Nicole Caligaris)

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Prétexte au hors-texte http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=531 Tue, 21 Apr 2015 12:03:48 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=531 07_CoupesMaison

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Tant pis, ouais. http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=536 Wed, 15 Apr 2015 12:11:45 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=536 Tant pis pour le banc du bout du jardin,
celui qui laisse des petites échardes de peinture blanche sous l’ongle.
Tant pis pour le pin au-dessus du banc,
celui qui fait des petites boules de résine molles puis dures puis molles entre les doigts.
Tant pis pour la mer en face du banc,
et tant pis pour les bruits de fine cloche des haubans contre les mâts qui balancent.
Tant pis pour l’odeur des ajoncs.
Tant pis pour les pommes de pins et leurs pignons qui laissent de la poussière noire au bout des mains.
Tant pis pour les serpents du cou des cormorans avant qu’ils ne plongent.
Tant pis pour le banc du bout du jardin.
Si on devait s’y rassoir,
ce ne serait jamais aussi bien que dans le souvenir
et l’image de ce moins bien surimposerait la pellicule dans la mémoire

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Le refus du travail de Duchamp http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=225 Wed, 01 Apr 2015 08:40:30 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=225 « Déjà, au XIXème siècle, refuser le travail, c’est refuser la normalisation du temps de la vie toute entière, envahie depuis la naissance jusqu’à la mort, par la production. L’emploi du temps, qui, justement, constituera la véritable oeuvre d’art de Duchamp, est l’objet principal du contrôle et de la disciplinarisation capitaliste. Il faut que le temps soit porté sur le marché et, échangé contre un salaire, transformé en tempo de travail. Le grand refus de Duchamp concerne cette expropriation du temps. Pas même l’art n’a le droit d’occuper et de commander les différentes temporalités de la vie. »

« Pratiquer le refus du travail dans les conditions d’exploitation contemporaines, signifie inventer de nouvelles modalités de lutte et d’organisation à même non seulement de conserver les droits hérités de luttes historiques contre le travail salarié, mais aussi et surtout, d’imposer de nouveaux droits adaptés aux nouvelles modalités d’exploitation du temps en construisant des formes de solidarités capables d’empêcher l’expropriation des savoirs et des savoir-faire et ainsi éviter que les modalités de production ne soient dictées par les nécessités de valorisation financière à laquelle n’échappent ni l’art ni les industries culturelles.
C’est à cette condition seulement que l’on pourra renouer avec la radicalité, l’impertinence, le désir de rupture qui semblent avoir été perdus ici comme ailleurs. »

Maurizio Lazzarato, Marcel Duchamp et le refus du travail

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Maison = Maison http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=533 Sat, 21 Mar 2015 12:05:44 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=533

Vidéo réalisée dans le cadre d’un workshop à l’ESADaR de Rouen, dirigé par l’écrivain Emanuelle Pagano // 4’31

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MAISON = MAISON

01

00’09 Je n’ai de souvenirs que de mes départs.

02

00’18 Je ne retiens pas les arrivées. Jamais.

03

00’31 Les voyages, oui, je m’en souviens, mais c’est un autre type de souvenir. Le voyage, c’est un souvenir concret, il est solide, il a une narration, avec un début, un milieu, et une fin.

04

00’47 Les arrivées importent peu. Le départ est déjà fait. L’arrivée est simplement logique. Elle arrive. Elle est attendue, entendue. On se fout de l’arrivée.

05

00’09 Sauf accident. Sauf si, par exemple, le bateau coule. J’aurais bien aimé que le bateau coule. Elle aurait eu l’air malin, l’arrivée. Mais enfin, c’est très rare, un départ sans arrivée. Et une arrivée sans départ, c’est impossible.

06

Je n’ai de souvenirs que de mes départs,

et

Je n’ai de départs que dans mes souvenirs.

01’41 Je n’arrive pas à imaginer les départs possibles. Et il m’est impossible d’imaginer ne pas pouvoir imaginer. Ce que je ne peux pas imaginer ne peut pas exister. C’est pour ça qu’il n’y aura pas d’autres départs tant que je n’aurai pas connu d’autres arrivées. À ma prochaine arrivée, le départ sera déjà passé, et alors il pourra exister.

07

08

02’16 – 02’19 – 02’20 Je n’imagine pas l’après, et j’oublie souvent l’avant. Le présent, la plupart du temps, ne me sers qu’à convoquer mes souvenirs. Je ne peux me rappeler, que face au présent. Quand mes souvenirs perdent leur corps, leur trace dans le présent, alors, je perds mes souvenirs. On a quitté la maison de mes souvenirs, et j’ai perdu les souvenirs de la maison.

09

10

11

02’32 – 02’36 La maison, c’est toujours la même chose, et pourtant il y a eu plein de maisons différentes. On ne peut pas déplacer la maison, et pourtant il y en a toujours une. Aucune maison ne sera la même que la précédente mais elle sera toujours la maison.

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14    

02’53 Une maison, c’est en fait un dedans et un dehors.

15

03’08 Pour essayer de déplacer la maison, on a enlevé le dedans, on l’a mis dehors. En mettant le dedans dans le dehors, ce n’est déjà plus une maison, parce qu’on ne peut plus rentrer dans le dedans, et on n’est jamais rentré dans le dehors. Le dedans a besoin du dehors. Pas de dedans sans dehors.

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03’35 Bien sûr, on mettra le dedans dans un autre dehors, ou dans un autre dedans, qui sera dans un dehors, mais alors ce ne sera plus le même dedans. Ce ne sera plus la même maison. Pourtant, avec un peu de chance, ça deviendra LA maison.

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18

04’10 Et on la quittera elle aussi, quand le présent sera devenu passé, quand le dedans sera à nouveau dehors, et alors, encore une fois, comme d’habitude, il ne restera plus que le départ.

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Initiation personnelle au tesseract http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=561 Sun, 22 Feb 2015 13:30:07 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=561 09_Tesseract

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Au début, il y avait http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=515 Sat, 21 Feb 2015 11:54:13 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=515 01_ABCCuisine

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La maison idéale ne serait que de l’extérieur ? http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=568 Wed, 18 Feb 2015 13:34:45 +0000 http://luciedesaubliaux.fr/echafaudage/?p=568 15_Shatzy

« C’était une sorte d’émerveillement lancinant, douloureux. […] C’est un peu comme quand on regarde les trains électriques, surtout quand il y a la maquette, avec une gare et des tunnels, des vaches dans les prés et des réverbères allumés près des passages à niveau. C’est pareil là aussi. Ou bien dans les dessins animés quand on voit la maison des souris, avec des lits dans des boîtes d’allumettes, et un cadre avec le grand-père souris accroché au mur, une bibliothèque, et une cuiller qui sert de chaise à bascule. Tu sens une sorte de consolation à l’intérieur de toi, comme une révélation, qui t’ouvre le cœur en grand, si on peut dire, mais en même temps tu sens comme une pointe, comme la sensation d’une perte irrémédiable, et définitive. Une catastrophe douce. Je crois que ça vient du fait que tu es toujours dehors, tu les regardes mais toujours de dehors. Tu ne peux pas y monter, dans le petit train, voilà l’histoire, et la maison des souris est quelque chose qui reste là-dedans, à l’intérieur de la télévision, et toi tue s irrémédiablement devant, tu la regardes et tu ne peux rien faire d’autre. Cette Maison Idéale aussi, ce jour-là, tu pouvais y entrer, si tu voulais, tu faisais un peu la queue puis tu entrais et tu visitais l’intérieur. Mais si tu faisais ça, ce n’était plus pareil. Il y avait des tas de choses intéressantes, c’était une curiosité, tu pouvais même toucher les bibelots, mais il n’y avait plus cet émerveillement de l’instant où tu l’avais vue de dehors, cette sensation-là n’existait plus. C’est un drôle de truc. Quand ça t’arrive de voir l’endroit où tu serais sauvé, c’est toujours de dehors que tu le regardes. Jamais tu n’es dedans. C’est ton endroit, mais toi, tu n’y es jamais. »

Alessandro BARRICCO, City

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